Rouler sous la pluie, pas de problème.

C'est très rare qu'il ne fait pas beau.  Ma théorie est la suivante: si on n'a pas mal à cause du météo, il fait beau.  Ensuite vient la théorie assez populaire (et assez vraie, à mon avis!) : il n'y a pas de mauvaise température, juste des mauvais vêtements.  On me dit que c'est une proverbe Suédoise...

Dernièrement j'ai fait une course par étape (Joe Martin Stage Race, à Fayetteville, Arkansas) où il a pleut à tous les jours quasiment.  Le lendemain de la course Grand Prix Granby, je suis allée au Parc de la Mauricie, ma place préférée pour rouler au Québec.  Il faisait froid, et il pleuvait.  Selon moi, au Parc, il fait toujours beau. J'avais choisi la même stratégie que j'ai pris à Fayetteville pour éviter de gêler, et de me garantir une belle ride:

La Vaséline qui a sauvé ma course à : Joe Martin Stage Race.  Format régulier!

LA VASÉLINE.  Au dépanneur YOGI à Grand Mère, (juste avant l'entrée du Parc de la Mauricie) j'ai été assez chanceuse de trouver de la Vaséline.  Un tout petit, mini, bébé pot pour $3.  C'est le format de Vaséline le plus cher, le moins économique au monde, mais tellement, tellement pratique.  J'ai mis une méga couche épaisse sur mes jambes (par dessus une couche de crème chauffante) avant de partir.  Ca crée une bonne barrière entre la peau, et la pluie et le vent, et c'est pas mal plus comfortable que les jambières.

Je récupère avec une patate sucrée avant de me laver les jambes à la fin de ma ride sous la pluie!

Avec autant de Vaséline sur les jambes, je dois avouer qu'après 4 heures sous la pluie en vélo, il reste un peu de travail à faire pour enlever non seulement ce qu'on s'est mis au départ, mais aussi tout ce qu'on a ramassé sur les pistons pendant la ride.  Mais ça vaut tellement la peine...!